Protocole expérimental

J’ai distingué deux périodes qui correspondent, en fait, à mes deux stages.

A ) Première période (du 11 janvier au 6 février)

La première séance a consisté en une phase de prise de contact, de présentation mutuelle, d’échanges. Ce moment m’a permis d’entrevoir le niveau de langage et l’investissement de chacune des élèves dans l'apprentissage de la lecture. Pendant la deuxième séance, j’ai évalué les compétences en lecture (figure 2). Lors de la troisième et de la quatrième séance, j’ai évalué les compétences dans le domaine phonologique (figure 3).

Mon expérimentation a ensuite porté sur 13 séances pendant lesquelles les enfants ont suivi un entraînement phonologique.

Les deux dernières séances m’ont permis de pratiquer l’évaluation phonologique finale.

B ) Deuxième période( du 22 mars au 10 avril).

Comme je l'ai annoncé dans la partie théorique, nous avons travaillé sur une histoire, un texte long, enregistré. En effet, pour l'acte de lire, le décodage est nécessaire mais il faut y ajouter la notion de message donc la notion de sens : ce que G Chauveau appelle "l'exploration", c'est à dire initier l'enfant aux procédures de "haut niveau". En travaillant sur un écrit oralisé, l'enfant peut faire l'économie cognitive du décodage et consacrer toute son attention et sa mémoire à la prise de sens. Ainsi que nous l'avons vu dans le chapitre "déficiences et effets", l'entraînement phonologique préalable devrait aider l'élève à une meilleure perception du discours. Pendant 10 séances , nous avons pratiqué des exercices d’écoute active à partir d’un album enregistré sur cassette audio.

Lors de la dernière séance, les enfants ont passé une évaluation finale en lecture.